2006/12/05

Le PIB des pays arabes atteint 9/10 du PIB de l’Espagne !.

Le PIB des pays arabes atteint 9/10 du PIB de l’Espagne !.
Malgré la hausse des prix du pétrole, le produit intérieur brut (PIB) des pays de la Ligue arabe qui dépasse pour la première fois le seuil des 1.000 milliards de dollars (800 milliards d'euros), ne représente que 93% du PIB de l’Espagne.
Le PIB des 22 pays membres de la Ligue arabe a atteint 1.050 milliards de dollars (840 milliards d'euros) en 2005, en hausse de 180 milliards de dollars (143,4 milliards d'euros) par rapport à l'année précédente, a annoncé Ahmed Gweili.
Les prix élevés du pétrole ces deux dernières années a rapporté plusieurs milliards de dollars supplémentaires à certains Etats arabes, en particulier ceux du Golfe, faisant prospérer les marchés financiers et de l'immobilier, et générant des marges budgétaires positives. "Les prix du pétrole (en) sont la raison", a déclaré M. Gweili, précisant que les revenus pétroliers ont augmenté de 44% en 2005, pour atteindre 350 milliards de dollars (278,9 milliards d'euros), soit un tiers du PIB de ces pays. Le taux de chômage atteint cependant environ 20% dans la région, avait précisé M. Gweili .
Le chômage est un défi important pour les gouvernements arabes, la majeure partie des revenus pétroliers étant investis dans l'immobilier plutôt que dans des secteurs créateurs d'emploi. La Ligue arabe compte dans ses rangs le plus grand producteur de pétrole du monde, l'Arabie saoudite, ainsi que les Emirats arabes unis, le Koweït, l'Irak ou encore le Qatar.
AP/Lundi 16 Octobre 2006
L’espagne
L'économie espagnole est la 9e parmi les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), entre le Mexique et la Corée, et la 5e de l'Union européenne (UE).
Toutefois, pour son PIB par habitant, l'Espagne est au 20e rang (sur 30) des pays membres de l'OCDE.
Principaux indicateurs économiques
Population (en millions, 2005) 43
PIB aux prix du marché, en milliards d'euros (2005) 902,7
PIB par habitant (en euros 2005) 20993
moyenne des pays de l'OCDE en dollars américains (2002) 26 000
Taux de croissance moyenne du PIB (2004) 3,1 %
Sources : Eurostat et Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
No comment!

6 commentaires:

Elyes a dit…

C'est désolant!

Quand est-ce que les producteurs de pétrole comprendront que ce n'est qu'une matière première!

Pour un dollar de pétrole dépensé à l'achat les pays producteur produiront pour 1-5-10-20 dollars de produits manufacturés!

Le pétrole ce n'est que de la banane ou du cacao, une matière première, rentable certe, mais guère plus!

Il aurait pu servir de levier de développement, mais non on a préféré en faire un rente (pays du golfe) ou un outil de controle social (algérie).

En ce qui concerne l'Espagne, ce pays est passé de pays du sous développé (pas autant que nous mais pas loin) dans les années 50 à une puissance économique (mais aussi culturelle) de premier ordre.

Ils ont, certe, bénéficié de l'aide de l'UE mais qu'est ce que cette aide par rapport aux milliers de milliars du pétrole? Rien!

Un jour on se fera même dépassé par la grèce ou le portugal...malla fdhi7a!

p.s: les pays pauvres en ressource pétrolières sont ceux qui s'en sorte le moins mal (tunisie, maroc, dubai, jordanie...)

Sofiane Reguigui a dit…

T’as raison et ci-dessous le PIB de certains pays arabes

1.Arabie saoudite : (2005 est.): 340.500 milliards de $
2.Egypte : 295.200 millions de $
3.Maroc : 2003): 128.300 millions de $
4.Algérie : (2005 est.): 86.370 milliards de $.
5.soudan : (2003): 70.950 millions de $
6.Tunisie : (2003):68.230 millions de $
7.Syrie : (2003): 58.010 millions US $
8.Emirats Arabes Unis : (2003): 57.700 millions de $
9.Oman : (2003) :36.700 millions de $
10.Koweït : (2003): 41.460 millions $
11.Libye : (2003):35.000 millions de $
12.Qatar : (2005): 29.440 milliards US $
13.Jordanie : (2003): 23.640 millions $
14.Liban : (2003):17.820 millions $
15. Bahreïn : (2005 est.): 11.300 milliards de $
16.Mauritanie : (2003): 5.195 milliards de $

Je te laisse le soin de faire la comparaison avec :
1. Turquie : PIB (2003): 458.200 millions US$
2. Israel : PIB (2003): 120.900 millions US$

Source : Institut Européen de Recherche sur la Coopération Méditerranéenne et Euro-Arabe http://www.medeainstitute.org

Anonyme a dit…

Je ne partage pas ton idée à 100% Elyes pour la simple raison qu'il n'existe pas au monde un pays au monde riche en pétrole qui ne soit pas rentier, même les pays développés. L'exemple de la Norvège en est la meilleure illustration par exemple, ce pays vit principalement des recettes du pétrole.
Je ne crois pas non plus que les pays du Golf font un mauvais usage de leur rente car il exite pratiquement dans tous ces pays des fonds spéciaux réservés aux générations futures ou sont stockés les excédents des recettes ( ces fonds sont les investissements en des projets un peu partout dans le monde ou des bons de trésor US).
Le problème à mon avis réside dans le fait que ces pays n'investissent pas dans leur capital humain, en gros l'éducation et la recherche, ce qui fait perdurer l'ignorance, la dépendance et ce qui constitue un foyer à l'intégrisme et au terrorisme.

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

bj
Je ne voulais pas faire de commentaire tellement je trouvais les chiffres éloquents, j’ai préféré ajouter des chiffres pour confirmer la thèse d’elyes ( la malédiction du pétrole.. arabe ) en effet certains pays arabes non pétroliers font des résultats meilleurs que leurs voisins pétroliers ... je pense à la Tunisie,
mais c’est un peu complexe et difficile à analyser car il y a plusieurs variables explicatives (l’existence d’institutions politiques modernes l’histoire sociale ….) et en +je ne voulais pas parler de certains pays arabes mais des arabes qui sont globalement dans la la merde
mais anonyme SVP soyez sérieux, vous avez le droit de ne pas signer vos messages mais rien ne vous oblige à faire des commentaires relatifs à des sujets que vous ignorez !.
La Norvège est le contre exemple parfait, c'est un cas unique et célèbre, c'est un pays pétrolier riche mais c'est le seul pays au monde qui a décidé de ne pas injecté l'argent du pétrole dans le budget de l'état mais dans un Fonds de Réserve pour les générations futures.
Outre une très bonne performance économique, son niveau de vie, la Norvège se distingue par sa façon de gérer les revenus pétroliers.

1.La très bonne performance de l’économie norvégienne
La Norvège est aujourd’hui, l’un des pays les plus riches du monde, avec un PIB/habitant de 52 600 € et une croissance consolidée du PNB pour la période 2004-2006 qui dépassera 10%.
La prévision de croissance du PIB en Norvège (en excluant le pétrole et la navigation internationale) est de 3 % en 2006.
Elle cumule les performances plein emploi (taux de chômage inférieur à 4 %), faible durée du temps de travail, une inflation quasi-inexistante (1%), des taux d’intérêts particulièrement bas (2%), une croissance importante (4%) , explosion de la consommation des ménages, développement humain et un Fonds pétrolier pour le placement des pétrodollars..
2. le pays où l’on vit le mieux
Déjà classée au premier rang de la richesse par habitant dans le monde - si l'on met de côté les paradis fiscaux -, la Norvège vient d'obtenir, pour la cinquième année consécutive, la place de numéro un dans l'indice du développement humain. ( palmarès, établi par le PNUD ).
La Norvège est donc le pays où l’on vit le mieux, il est en tête du classement des Etats les plus agréables de la planète depuis cinq ans mais cela n'est pas du à la rente pétrolière .
2. Le Fonds Pétrolier
La Norvège est actuellement le 8ème producteur et le 3ème exportateur mondial de pétrole, derrière l’Arabie saoudite et la Russie, et le 3ème exportateur mondial de gaz naturel, derrière la Russie et le Canada.
La politique économique prévoit une augmentation graduelle et durable dans l’utilisation des revenus du pétrole. Sur la durée, l’utilisation des revenus du pétrole, mesurés d’après le déficit structural, non pétrolier du budget central du gouvernement, devra correspondre aux bénéfices réels sur le Fonds Pétrolier (Le Fonds de Pension du Gouvernement) estimé à 4 %. .
A la fin de l’année 2005, la valeur marchande du Fonds de Pension du Gouvernement, était de NOK 1390 milliards,. On estime que la valeur va atteindre les NOK 1700 milliards à la fin de l’année 2006 (environ 200 milliards d’euros ) équivalent ainsi à 84 % du PIB.
L'état ne prélève donc,qu'un petit pourcentage ( 4% ) sur le bénéfices générés par le placement à l'étranger de l'argent du pétrole opéré par un fonds spécial qui ne dépend pas du gouvernement Ce fonds d’un montant considérable va fructifier jusqu’au siècle prochain pour servir aux générations futures, et maintenir l’Etat-Providence en l’état.

Il faut rappeler que la découverte des premiers gisements de pétrole en Mer du Nord est un peu récente (fin des années 1960) c.a.d lorsque la Norvège disposait déjà d'institutions modernes.
L'accession rapide à la richesse, dans les années 70 et 80, a donné lieu à quelques interrogations sur la valeur et la gestion de ces ressources. Les débats ont été essentiellement d’ordre économique, social et éthique.
Une loi de 1990 a créé un fonds monétaire destiné à gérer les revenus du pétrole Depuis le premier versement, le fonds a eu le temps de devenir, avec ses 166 millions d’euros, le deuxième fonds de retraite le plus important au monde.
Le gouvernement a cherché à assurer une certaine indépendance entre la variation des prix à l’exportation et le budget de l’Etat. Le moyen mis en oeuvre a été la création d’un fonds financier dans lequel sont transférés directement les revenus pétroliers nets. Seul le déficit budgétaire de l’Etat norvégien voté par le Parlement en est prélevé chaque année. Ce “Fonds pétrolier de stabilisation” constitue ainsi un tampon qui permet d’amortir la baisse du prix du pétrole sur un court terme ainsi que de séparer dans le temps les revenus et les dépenses.
Au coeur de cette politique se trouve la notion du développement durable qui implique une idée de solidarité intergénérationnelle. Les champs pétrolifères sont épuisables. La richesse pétrolière, un hasard de l’historie, doit être partagée avec les générations futures. La transformation des réserves pétrolifères en un fonds financier permet de faire fructifier les recettes d’origine. La technique rend non seulement possible d’étaler les dépenses, mais aussi de renouveler les ressources à l’avenir sans dépendre du marché du pétrole.

Le pays dispose d'un système de gestion des recettes du pétrole qui préserve ce bas de laine des convoitises politiques. Le fonds pétrolier est géré par un conseil consultatif sur l’éthique qui décide des investissements à réaliser pour faire fructifier cet argent et interdit au gouvernement d’y puiser au-delà des 4% ( prélevés sur les bénéfices ). C’est ce qui permet à la Norvège de disposer actuellement de presque 200 milliards d’euros d’économies!.
ne parlez pas de la Norvège svp . parlez de tous les pays sauf la norvege....
PIB Norvège (milliards USD) en 2006 ( est ) 332,4

soufi

Anonyme a dit…

bonjour,
je ne vois de contradiction sur ce que j'ai dit et ce que vous avez avancé, d'alleurs j'y suis tout à fait d'ccord .
La Norvège, aussi bien que les pays du Golf, sont des pays qui font de trés bonnes performances économiques ( PIB/habitant trés élevé, taux d'inflation trés bas,...). La Norvège a choisi de ne pas injecter les dividendes du pétrole et de ne vivre que par les intérêts qu'elles procurent. les pays du Golf font sensiblement la même chose en plaçant une artie de leur rente pétrolière.
Je ne suis pas un fervent défenseur des pays du Golf comme vous auriez pu l'imaginer. Au contraire. Mais j'essaie d'avoir un point de vue objectif loin des clichés populistes communs type " ils gaspillent les recettes du pétrole et le jour ou il n'y aura plus, ils vont se retrouver dans la merde".
La Norvège se distingue de ces pays par une gouvernance à des années lumière de celle des pays du Golf et par une démocratie parmi les plus exemplaires sur la planète. C'est ce ue ton article a démontré d'ailleurs ( il convient de citer ses sources).
Ce qu j'ai voulu défendre comme thèse, c'est que le pétrole ne constitue pas une malédiction et n'est pas responsable du sous développement humain des nations. C'est les hommes qui gouvernenet qui en sont responsables.