2006/04/19

I hesitated !..J'ai hésité...ترددتُ


I hesitated!

...Accustomed to return depressed each time I go look for an in-house helper for my parents, each time I ventured around... Bazina, farnana, ghar dimaou, tastour......

So not to feel guilty each time a young girl is separated from her family (or her school! )... or rather to feel less guilty, I' have chosen lately to use the services of private companies hiring house-helpers (there exit tens of them without any legal framework) .

I don’t know why this way I feel less guilty but the disadvantage is that each time and after only few weeks the house-helper finds a good reason to leave. So we have to start all over, and of course sign a new contract (which means the payment of 150 DT)....

TO KEEP IT SHORT... this is not what I wanted to tell you... hardly an hour ago, I have hired a 21 year-old house-helper who has... a Bachelor in English Language (2005) with an average of 14/20!.(A-)...

I hesitated... I felt ashamed... I did not know what to say... we had lunch together in a small restaurant...... she is planning to enrol for a master degree and may be go further.

J’ai hésité !

Habitué à rentrer déprimé chaque fois que j’allais chercher une bonne couchante pour mes parents , chaque fois ou je m’aventurais du coté de… Bazina, farnana, ghar dimaou, tastour, … …
Et pour ne plus culpabiliser chaque fois qu’une petite fillette est arrachée de sa famille (ou de l’école ! ) …ou plutôt pour culpabiliser un peu moins ..j’ai opté, depuis 2 ans, pour les sociétés de « service » ( il y en a des dizaines sans aucun cadre juridique !) .
je ne sais pas pourquoi je trouve cette méthode moins culpabilisante mais l’inconvénient c’est que chaque « bonne » trouve, après quelques semaines, un bon prétexte pour partir ..
Et on recommence à zéro, nouveau contrat ( donc payement de 150 dT ) ….
BREF… c’est pas ça ce que je voulais vous raconter , … je viens d’engager, il y a à peine une heure, une bonne de 21 ans qui a …une licence d’anglais ( 2005 ) avec une moyenne de 14/20 !....
J’ai hésité …j’ai eu honte …je ne savais pas koi dire …on a déjeuné ensemble dans un petit resto … …elle compte terminer un troisième cycle ! et aller plus loin…
Lire la suite ...!

2006/04/14

نقد الخطاب الديني لنصر حامد أبو زيد CRITIQUE DU DISCOURS RELIGIEUX de NASR HAMED ABOU ZID


مقابلة مع نصر حامد أبو زيد

Nasr Hamid Abu Zaïd et le discours religieux contemporain


Traduit de l’arabe par Mohammed Chaouki ZineNote :
Le texte qui suit est une introduction au phénomène du discours religieux tel qu’il a été traité par Nasr Abu Zaïd dans son livre " Critique du discours religieux " qui était, jusqu’au début des années 1990 [sous forme d’articles], une bombe à retardement. Sa publication en 1992 avait suscité la fureur des milieux religieux, notamment l’autorité religieuse d’El Azhar. Abu Zaïd s’est vu refuser sa promotion à l’Université du Caire où il enseignait la langue et la littérature arabes. A dire vrai, le courage du Dr. Abu Zaïd pour critiquer et dénouer les trames entrelacées du discours religieux visait, en réalité, l’émancipation de la religion de tous les abus qui peuvent avoir lieu et qui ont véhiculé l’histoire virulente et cauchemardesque des arabes. Tel était son dessein, mais son destin était l’exclusion et l’accusation d’apostasie. En lisant " Critique du discours religieux ", nous nous trouvons devant une machine de guerre contre les discours statiques et régressifs qui, volontairement ou involontairement, perpétuent notre pensée dans la sphère de la faillite et la léthargie millénaire. Mais " Critique du discours religieux " est aussi une théorisation minutieuse et remarquable de l’herméneutique, de la tradition et de la dimension historique de la religion. Il est nécessaire de souligner que le " discours religieux " ne doit pas être confondu avec la religion. Le discours religieux est un discours " sur " la religion, systématisé et institutionnalisé dans un groupe, parti, courant, dogme ou idéologie. Le discours religieux est une " possibilité interprétative " de la religion qui prétend détenir le langage " vrai " et " véridique " sur son message et ses préceptes.
Dr. Mohammed Chaouki Zine
Cette étude prend le discours religieux pour sujet d’analyse, sans prendre en compte, dans ce discours, la distinction médiatique entre " modéré " et " extrémiste ". En réalité, la différence entre ces deux discours est dans le degré et non pas dans la nature. La preuve c’est que le chercheur n’en décèle aucune différence, du point de vue des origines et des fondements ou des mécanismes. L’adéquation apparaît dans le fait que les deux discours s’appuient sur des éléments statiques dans le discours religieux en général, des éléments essentiels et incontestables. Nous abordons deux éléments constituant le noyau de ce discours, à savoir " le texte " (Nass) et " la souveraineté " (Hakimiyya). De même que les deux discours se superposent du point de vue des fondements théoriques, ils se correspondent, également, dans les mécanismes qu’ils utilisent dans la formulation des idées et des conceptions et dans la persuasion des autres. C’est ainsi que les techniques et les mécanismes du discours se multiplient en fonction de la prolifération des instruments produisant ce discours et ses outils cognitifs. Cette étude s’attarde sur l’un des mécanismes les plus importants de ce discours et qui consiste dans le dévoilement de son niveau idéologique. Ceci réunit la modération et l’extrémisme d’une part et les juristes et les prêcheurs de l’autre part. Ces mécanismes se résument dans ces éléments essentiels :
1.. l’unification entre la pensée et la religion et la suppression de la distance entre le sujet et l’objet.
2.. l’explication des phénomènes (naturels ou sociaux) en les attribuant à un principe ou cause initiale.
3.. la dépendance au pouvoir des " ancêtres " ou de la " tradition " et ce après avoir transformé les textes de la tradition - textes secondaires et commentateurs - en des textes premiers et indiscutables auréolés d’une sacralisation impérieuse
.4.. le triomphe de l’évidence mentale et de l’esprit péremptoire excluant toute opposition épistémique sauf dans des domaines restreints relevant de la jurisprudence.
5.. la négligence de la dimension historique qui se voit dans l’esprit pleurnichard exaltant le passé glorieux et triomphaliste.
1 - l’unification de la pensée et de la religion :
Depuis les premiers instants dans l’histoire islamique - en l’occurrence depuis la descente de la révélation et la formation des textes - il y avait une conviction selon laquelle les textes religieux ont un impact puissant dans les domaines de la vie humaine quoique d’autres domaines font partie de la raison et l’expérience humaines. Au départ, les musulmans se demandaient si l’action du prophète était conditionnée par la révélation ou par l’expérience et la raison. Ils se distinguaient souvent en proposant une autre action relevant de l’expérience et de la raison. Les exemples en sont nombreux et submergent tous les instruments du discours religieux, dans les livres, les articles, les discours, les prêches et les émissions radiotélévisées. Malgré tout, le discours religieux dans tous les domaines de la vie passe outre aux nuances formulées dans le principe prophétique " vous êtes mieux instruits dans les affaires de votre vie d’ici-bas ".Le discours religieux ne se contente pas de promulguer les lois du texte, mais amalgame, d’une façon mécanique et arbitraire, entre les textes religieux et ses lectures et ses interprétations faites sur eux. En conséquence, le discours religieux ne supprime pas seulement la distance cognitive entre le " sujet " et " l’objet ", mais aussi il va au-delà en prétendant sa capacité de dépasser toutes les conditions et les entraves existentielles et cognitives pour aboutir à l’intention divine enfouie dans ces textes. En faisant, le discours religieux contemporain ne réalise pas à quel point il pénètre un territoire dangereux, celui de " parler et agir au nom de Dieu " que le discours islamique, tout au long de son histoire - sauf quelques exceptions - évitait de frôler. Et pourtant le discours religieux contemporain incrimine et dénonce cette conduite en parlant de l’attitude de l’église chrétienne vis-à-vis de la science et des scientifiques au Moyen Age. Le discours religieux contemporain agit comme s’il procédait de postulats incontestés.. Tous parle de " l’Islam " sans que le doute s’empare d’eux et réalisent qu’en fait ils parlent de leur " propre " conception et leur compréhension de l’Islam et de ses textes. L’un des représentants du courant islamiste modéré disait : " il n’y a pas un islam progressiste et un autre régressif, ni un islam révolutionnaire et un autre apathique. Il n’y a pas non plus un islam politique et un autre social, ni d’ailleurs un islam pour les gouvernants et un autre pour les gouvernés. Il existe un islam unique et un livre unique que Dieu a révélé à son envoyé et que l’envoyé de Dieu a communiqué aux gens " (Fahmi Huwaydi, "El Qur’an wa el sultan" (le Coran et le pouvoir), Le Caire, 1982, p.7). Néanmoins, l’histoire de l’Islam contredit ce discours. Car cette histoire a assisté à " la pluralité " des tendances, des idéologies, des courants de pensée et des " schismes " fondés pour des raisons sociales, économiques et politiques et qui ont formulé leurs conceptions et leurs attitudes par l’effort intellectuel (ijtihad) et l’interprétation (tawil) des textes religieux. Mais persister de croire à l’existence d’un islam unique et de refuser le pluralisme effectif débouche sur deux conclusions : (1) l’Islam a un sens unique et invariable exempté du mouvement de l’histoire et sans être influencé par la différence des sociétés, sans compter la multiplication des groupes et des clans en fonction de la différence des intérêts au sein de la même société ; (2) ce sens unique et immuable est, généralement, accaparé par un groupe d’humains - les savants religieux - dont les membres sont acquittés de toutes les erreurs et les désirs de la nature humaine.
2 - L’attribution des phénomènes à un principe unique :
Parler d’un islam uniforme, immuable et accessible uniquement par l’élite des savants est un élément d’une structure instrumentaliste plus vaste du discours religieux. L’instrument par lequel ce discours promulgue ses lois n’est pas censé être un simple sentiment religieux et une profession de foi, mais il menace quasiment tous les domaines de la vie humaine et sociale et paralyse l’activité de la " raison " dans la vie de l’individu et de la société..Si tous les dogmes croient que le monde doit son existence à une cause efficiente et originelle - Dieu dans l’Islam -, le discours religieux - non la profession de foi - explique tous les phénomènes, naturels et sociaux, en les attribuant à ce principe originel. Il met " Dieu " à la place de la réalité vécue et attribue à lui tout ce qui se déroule dans cette réalité. Cette substitution aboutit, indubitablement, à la négation de l’homme, l’abrogation des " lois " naturelles et sociales et la répression de toute connaissance ne prenant pas pour support le discours religieux ou le pouvoir impérieux des savants religieux (Oulémas).Dans ce discours, et par le biais de l’instrumentalisation de la religion, les éléments du monde apparaissent disséminés et la nature éclatée en morceaux incohérents, excepté le fil qui relie chaque élément mondain ou naturel à un créateur originel. Cette conception ne peut aucunement produire un savoir " scientifique " sur le monde ou la nature, sans parler de la société ou de l’homme. Cette conception est le prolongement de l’attitude des " Ash’arites " qui rejette les lois de la causalité dans la nature et le monde au profit d’un " fatalisme " total qui sert de couverture idéologique pour le fatalisme social et politique dans la réalité vécue.. L’hostilité à la " laïcité " et l’offensive permanente contre elle dans le discours religieux contemporain implique que la laïcité le prive de l’un de ses instruments les plus influençants et le dépouille du " pouvoir sacralisant " qu’il ne cesse de revendiquer en prétendant détenir la vérité absolue et totale. Bien que le discours religieux s’indigne devant l’attitude de l’église au début de la Renaissance européenne, sa position, en revanche, ne se distingue point de l’attitude chrétienne. Attribuer les phénomènes " naturels et sociaux " à une cause première et inconditionnelle mène nécessairement vers " la souveraineté " divine opposée à la souveraineté humaine..En utilisant cet instrument à caractère fataliste (la souveraineté), le discours religieux mène une guerre sans merci contre les efforts intellectuels de la raison humaine dans son explication rationnelle des phénomènes naturels et sociaux. Le discours religieux opte pour le réductionnisme gratuit comme seul moyen pour discréditer l’activité de la raison. Il réduit la laïcité, par exemple, à un simple mouvement athéiste visant de séparer l’Etat de la religion. C’est étonnant que le discours religieux pleurniche sur la radicalisation de ce principe laïque dans la réalité européenne, malgré sa ferme conscience de la responsabilité des gens de l’église qui se sont opposés à la science et aux savants par le sang et l’inquisition.
3 - Le pouvoir de la tradition et l’esprit péremptoire :
le discours religieux contemporain transforme les discours des prédécesseurs et leurs efforts intellectuels en des " textes " indiscutables. Il va jusqu'à l’assimilation entre ces efforts intellectuels et la religion elle-même.. Cette attitude d’amalgamer l’effort individuel et la vision personnelle avec les préceptes de la religion engendre, nécessairement, un esprit péremptoire et autiste, contre toute critique et évaluation, qui s’enferme dans ses évidences présumées irrécusables. Cette prétention entraîne, assurément, le rejet et l’exclusion. Bref le refus de la " différence ".Le discours religieux suppose que l’Islam a été écarté et exclu du mouvement de la réalité et, en fonction de cette hypothèse qu’il transforme en vérité irréfutable, il tâche d’expliquer tous les problèmes de la réalité sociale, économique, politique, morale et culturelle. Il voit dans le recours à l’Islam et sa législation (Shari’a) le dénouement de tous les problèmes. Cette question s’avère évidente dans ce discours qui ne se soucie guère de savoir quand, comment et pourquoi l’Islam a été exclu de la réalité des sociétés musulmanes, malgré que ce genre de questionnement est primordial. Sans savoir faire face à ces problématiques et proposer des réponses d’une façon scientifique et objective, l’hypothèse d’un Islam écarté de la réalité demeure, dans le discours religieux, une fatalité inexplicable. Ceci prouve que ce discours apparaît de plus en plus incapable de trouver des réponses adéquates aux problèmes du vécu et se contente de hisser le slogan " l’Islam est la solution ". Il réduit les composants complexes de la réalité à un seul facteur en dissimulant son incompétence d’expliquer et de comprendre leurs mouvements et leurs mécanismes. Le réductionnisme du discours religieux et son inaptitude de comprendre, profondément, la réalité sociale accuse le colonialisme occidental d’être la cause principale de la régression économique, sociale et morale du monde islamique négligeant, délibérément ou pas, que la régression des musulmans était antérieure à l’expansion colonialiste et non pas son résultat immédiat. Le sous-développement du monde islamique avait facilité le mouvement colonialiste pour s’insinuer et s’enraciner davantage.
4 - La négligence de la dimension historique :
l’assimilation entre la pensée et la religion entraîne, assurément, l’unification entre l’humain et le divin et la sacralisation de ce qui est temporel et séculier. Le discours religieux ne se contente pas de négliger et écarter la dimension historique des textes de la tradition, mais prétend saisir l’intention divine incarnée dans ces textes. Ce discours amalgame, par ailleurs, deux contextes différents (le passé et le présent) et soutient, dans un anachronisme fâcheux, que les solutions autour des problèmes du passé s’appliquent, in extenso, sur l’instant présent. Elles consistent dans le dévouement total aux textes de la tradition. Cette attitude fantasmagorique du discours religieux contribue largement dans l’aliénation de l’homme moderne. Elle attribue les phénomènes intramondains à une cause première en transformant le mouvement temporel des actes humains en une " hiéro-histoire " (l’histoire sacrée) inconditionnée et atemporelle.
Dr. Nasr Hamid Abu Zaïd
LIENS
5.أجزاء هامة من كتاب "نقد الخطاب الديني
Lire la suite ...!

مخــطـــوط "معـــراج نــامــه" لا يســتـحــق المصــادرة

غلاف "محمد" لصلاح ستيتية يثير حفيظة الجهل !
Lire la suite ...!

2006/04/10

من وحي اختتام مهرجان الشريط الوثائقي الاول بتونس :Doc à tunis....

في انتظار الدورة الثانية لمهلرجان تونس للشريط الوثائقي والتي شرعت بعد نشرية المهرجان في اعطاء بعض المعلومات الهامة عنها، أسمح لنفسي بنشر خواطر شخصية لا علاقة لها بمهنة الصحافة وما تدعيه من موضوعية، خواطر تُعبّر عن بعض المشاعر والطموحات من وحي افلام ليلة الاختتام وهي تتجاوز الاحداث والاشخاص والافلام ....فمعذرة لمن ينتظر مني نشرة انباء دقيقة وامينة ومُفصلة ومكتفية بما يعتبره هاما ...
اختتام مُمتع بأفلام جيدة وجدية ...وتحير المُواجع
عُرض خلاله شريطان :الأول : "ربيع 56 " لفريديريك ميتيران
UN PRINTEMPS 56 de Frédéric Mitterrand
والثاني : "هنالك اشياء كثيرة لنقولها " لعمر اميرلاي
«Nous avons tant de choses à nous dire» du Syrien Omar Amiralay,
طبعا لم يكن الجمع بين الشريطين صدفة ولا اختيار اليوم
الشريط الأول لفريديريك ميتيران حول الحركة الوطنية حرك حنينا الى تاريخ مُغيب وذكر بنقاشات مفقُودة وبشخصيات موءودة صنعت تاريخ تونس المُعاصر وقد انفرد بحوارات وبصور وأتى على أحداث تاريخية هامة من بينها 9/4...
والشريط رغم موضوعيته يُثير أسئلة جوهرية حول كتابة التاريخ (السمعي البصري) كيف ؟ ومن؟ وماذا؟ و لماذا؟ وبأي تمويل ؟ وحول غياب هذا الصنف من الافلام رغم تعدد الكتابات وتعطش فئة من الجمهور ..
وقد طرح المخرج بطريقته بعض هذه الاسئلة حين قال: " من انا حتى أتجاسر فاخرج لكم هذا الشريط"؟
الشريط الثاني جيد أيضا وقد اراده المُنظمون مواصلة للأول بطريقة ما ...فبعد الحلم يأتي الجرد الصارم والنقد اللاذع والتقويم المرير والإعتراف الحزين والصراحة المُؤثرة ..
فشريط اميرلاي مؤلم بموضوعه الحساس أولا وبشخصيته الوحيدة الكئيبة ثانيا ( فلسطين وسعد الله ونوس في خطبة وداع حزينة ...
الشخصية جامدة مُثبتة الى فراش الموت تقاوم بكبرياء وألم السرطان والهزيمة وتخلط بين الموتين حتي لكأن النهاية انتحار مُعلن...صعبة ومُدمرة وقاسية هي اللحظات ...ومؤلمة الى ابعد حد قطرات الدواء التي تبقي على المريض على قيد الحياة اصطناعيا ...مٌدمرة هذه الشخصية القادمة من عالم آخر لأن المتفرج يحبها ويتماهي معها ويتعاطف مع كل ما تقول وما لا تقول...وهي قاسية بتحاليلها السياسية الحزينة وبصوتها "الجنائزي" وبلغتها العربية المُنمقة الهادئة...وبوجودها على فراش العجز واصرارها على لعب دور المرآة العاكسة...الخ ....
لكني شخصيا أكره خطابات البكاء والحسرة والإحباط ...الخ، لم اعد احتمل الماضي كغول والكآبة كعلاج والنقد كفعل والادانة كمشروع ...لم اعد احتمل القضايا الكبرى كتعلة والصدمات كوسيلة...الخ.. .. ...
.فالشريط مُؤلم ومُوجع فهو يتعمد "تحريك السكين في الجرح" ..هو يُعيد علينا صُورًا مُهينة أريدُ شخصيا تجاوزها ويذكر بخطابات أريدُ نسيانها فقد جمع صور 48 و67 وأشهر خطابي عبد الناصر والسادات و..انتهي الى حرب الخليج : كل هذا الهم حمله شخص واحد وصوت واحد وشريط واحد.......
كل ما يتعلق بالهزائم العربية والخيانات والنكسات والنكبات والماضي التعيس ...كل الجيل الذي نظر لمركزية القضية الفلسطينية ولحتمية الانهيار الداخلي لإسرائيل....يُزعجني ... خاصة اذا كان ذلك يوم9/4 : سقوط بغداد وبعد شريط يذكر بتضحيات واوهام الاستقلال
انا لا اشكك في قيمة شريط اميرلاي ولا في اهميته وقوته وحاجة المشهد العربي الى هذا الصنف .. ولكني ابحث منذ مدة عن اشرطة مفتوحة على المستقبل لا اريد البقاء في طور ادانة واقع اعرفه وفي مرحلة اعادة كتابة التاريخ ..اصبحتُ اركض خلف اي شريط مُتفائل وجاد يُعيد الثقة بالمستقبل وبالذات ويُرمم شخصيتنا المهزوزة ويبشر بنظرة جديدة للماضي ومُقاربة متفائلة في فهم الواقع وتحليله وتقديمه...مقاربة تتخلى عن كآبة الايديولوجيا وحزن العجز...الخ
متى نشاهد شريطا عن القضية ( اي قضية ) فيه قدر من المرح والذكاء والتسامح والتفائل.. ؟
من قال ان القضايا الكبيرة والحزينة والجدية يجب ان تُعالج بكآبة وصرامة وصادية تخنق المُتفرج وتزيد احباطه؟
لقد قدم هذا المهرجان نماذج جادة وجيّدة ومُتفائلة من فلسطين وايران ومن الجزائر ومن غيرها ...
فقد قدم مالك بن اسماعيل في "اغترابات" مثلا، قراءة انسانية جميلة ومُتفائلة ومتسامحة لمأساة لا تقل قيمة عن القضية الفلسطينية رغم ان موضوعه غير مُتناول عربيا وصعب وكان يمكن بسهولة الانزلاق نحو الكاريكاتور والمبالغة أوالقسوة على المتفرج...
اما خارج المهرجان فقد قدمت السينما العالمية عدة قراءات جادة ومرحة لفترات حالكة من التاريخ الانساني ...فحين تبلغ الأمور ذروة التأزم ...ليس هنالك ابلغ من التهكم وافصح من المرح واجمل من التفائل ...ويكفي التذكير بالحياة جميلة للايطالي بنيني ..و"قود باي لينين" للألماني ولفقونغ بيكر ..فقد قدما معالجة ذكية مرحة وجدية لتاريخ أليم ..
فمتى نشاهد مثل هذه المقاربة في معالجة الماضي العربي؟
وشريطا الليلة يتعلقان بالماضي وصوره وأحلامه وآلامه..
انا لا اتحدث عن حقبة معينة بل عن مقاربة...
فهل نسعد قريبا بشريط هام عن ........ابن خلدون مثلا ؟

طرفة الاختتام :
الجمهور يرفض الخطب ( وربما أيضا محمد الزرن ) في مشهد (سينمائي) جميل

في حين رفض هشام بن عمار ( مستشار فني للمهرجان ) الكلام واكتفى وهو على "الركح" بتحية الجمهور وتصويره بكاميرا رقمية صغيرة وقالت سهام بلخوجة ( صاحبة المهرجان ) بضع كلمات جميلة...وكذلك فعل فراديريك ميتيران( رئيس هذه الدورة ) وفرنسوا نيني ( المدير الفني ).......الخ
انتزع محمد الزرن الميكروفون وشرع في إلقاء كلمة حول أهمية الشريط الوثائقي ، فبدأ الجمهور احتجاجا ضعيفا ليُعبر عن رغبته في المرور مُباشرة الى ما جاء من اجله : الشريط...لكن مُخرج الأمير فضل مواصلة كلمة لم يكن أحد يرغب في سماعها و أصر على الكلام ، فارتفعت حدة الاحتجاجات...وبادرت سهام بذكاء وبلطف صفق له الجمهور بتحية النجم المرفوض وتقبيله ومُحاولة إيجاد مخرج مُشرف له لإنقاذه من الورطة التي وضع نفسه فيها .
حاولت سهام بكل رقة ورشاقة شكر سي محمد والاعتذار للجمهور وبدأت "جرّه "الى الكواليس في حركة جميلة وراقصة ومُعبرة ولكن "مُغتصب" الميكرو، رفض ...وحْرنْ وكبٍّشْ وتْمَسْمِر وركب راسو... ، فتزايد احتجاج الجمهور حتى كان له ما أراد
مرة اخرى برافو لهذا الجمهور الذي يبدو انه مُتقدم على....بعض "المُحترفين" ممن يدعُون انهم عن الجمهور يُعبرون
وارجو ان تكون هذه اللقطة الطريفة والاستثنائية ضمن شريط وثائقي يخلد هذه الدورة الواعدة والممتازة والمؤسسة لتقاليد وقيم ولثقافة جديدة ...
فقد كانت لحظة سينما "وثائقية" عفوية ومُعبّرة اذ تُبشر بتحولات جديدة يفرضُ من خلالها الجمهور احترام المستوى والبرامج والمواعيد... بعيدًا عن أي ارتجال أولغة خشبية.ا. .
Lire la suite ...!

2006/04/07

L'âge d'or des sciences arabes




Traité des étoiles fixes d' al-Sufî.
Proche-Orient, XIVème siècle. Photo © The British Library
Lire la suite ...!

2006/04/06

"« Improvisation » ( ou samir et ses frères ) de Raed Adoni

انطباعات أولية وشخصية عن الليلة الأولى من المهرجان :

ارتجال »( او سمير واخوته ) للمخرج ريد أدوني 2005)

« Improvisation » ( ou samir et ses frères ) de Raed Adoni
« كحلوشة » للمخرج نجيب بالقاضي ( تونس 2006 )« VHS-Kahloucha » de Nejib belkadhi
( Tunisie 2006 )
ارتجال : سينما من طراز رفيع »
و « كحلوشة
عمل جو كبير وشيخ الجمهور
وفرغ خمجة
...

وقف الجمهور الغفير الحاضر بقاعة الكوليزي ليُصفّق قرابة 10 دقائق عقب عرض « ارتجال » تعبيرا عن إعجابه وتأثره وتشجيعه لهذا العمل المُمْتاز..مما اضطر المخرج رائد انضوني الى الصعود ثانية على الركح
كان المشهد مُؤثرا و كانت لحظة نادرة واستثنائية ...، فشخصيا لا اذكر ان مثل هذا التشجيع الضخم والحار والتلقائي.. قد حصل من قبل لشريط وثائقي في تونس خاصة وانه ليس للمهرجان لا مسابقة ولا جوائز...وقد كنتُ من بين الواقفين الذين صفقوا طويلا ( وانا امقت التصفيق ) اذ فوجئتُ مرة أخرى بمستوى السينما القادمة من... تحت الاحتلال !.
منذ سنوات اكتشفت بكثير من الحيرة والحب نماذج مدهشة من ا
لسينما الإيرانية واليوم اقف نفس الموقف (إعجابا وحيرة ) أمام بعض الأشرطة الفلسطينية ..نفس الأسئلة تخامرني : كيف يصل هؤلاء الى مثل هذا المستوى رغم كل « الرغمات » ؟ في حين نبحث في تونس منذ سنوات... ورغم عراقة الحركة السينمائية....وأهمية الدعم الرسمي وتنوعه ...ورغم تدخل الوزارات وخطاباتها ...ورغم الانفتاح ...والتعاون الدولي .......ورغم انتشار الانترنات ...وحرية المرأة ....والطقس الجميل ...وتطور السياحة ...نبحث عن شريط واحد يستحق المُشاهدة ...وينجح سواء فنيا او جماهيريا...
والطريف... ان إجابة ما على هذه الاسئلة قد جاءت من خلال موضوع شريط « كحلوشة » الذي يقدم تُونسي عصامي وفقير يصنع أفلاما "جماهيرية" مُسلية وطريفة... وذلك دون أدنى دعم رسمي من أي نوع كان بل دون أي اذن رسمي...وهي أفلام فيديو بدائية شكلا ومضمونا ولكنها تقدم نموذجا لسينما موازية استطاعت ان تفرض نفسها وان تصدر الى عمالنا بالخارج ...اذ يجد فيها المحرُومون والمُهمشون والعاطلون والمقصيون ( وهم الأغلبية في هذا الشريط ) أنفسهم الى حد بعيد لأسباب متعددة شرحها الشريط أكثر مما يجب وكأنه يفضح مستورا تواطأ السينمائيون ......... في تغييبه. .
قد أعود الى شريط « كحلوشة » لاحقا فهو شريط طريف وثري وفيه قدر كبير من الجرأة بل والتطاول على بعض الممنوعات ( كما لم يفعل اي مخرج تونسي من قبل ) وهو لكل ذلك ولغيره من الأسباب شريط يُمكن ان يحقق نجاحا جماهيريا استثنائيا خاصة وقد صُور بطريقة مايكل مور بكل ما فيها من إيجابيات ولكن بسلبياتها العديدة..
غير ان ما يهمني اليوم هو « ارتجال
مرة اخرى تستوقفني السينما الفلسطينية بصدقها وبقوتها وبعمقها ...فارتجال يُعطي أبعاد جديدة للقضية الفلسطينية ويذهب الى مناطق عذراء من الشخصية العربية ويقطع مع الخطاب الخاوي المهزُوم المُتعودة على البكاء والشكوى و « الدفاع » والحنين الى أوهام الماضي .....
« ارتجال » يجعلك تعيش ضغط الإبداع كمشروع تفائل ويجعلك تحس معنى الفعل ( وليس رد الفعل ) كعقيدة...بل انه يجعلك تشاركه ليس فقط نشوة الإبداع بل اعسر فترات النضج الفني وأقسى لحظات المخاض وبعض بكاء العزيمة.... « ارتجال » بحر مفتوح بإمكانك السباحة فيه حيث شئت ...وجسم فاتن بامكانك مداعبته كيفما شئت وموسيقى جيدة بامكانك قراءتها بأي لغة..فهو شريط سهل وبسيط في ظاهره.
.فيه بكاء إيجابي يدفع نحو المُطلق ..نحو الأسمى ..نحو ما بعد الجمال وما فوق المتعة ..نحو الكمال..انه بكاء جمبل... ... .
كيف يُمكن المزج بين أنبل الفنون وابلغها ( الموسيقى/السينما ) وبين اقدس القضايا واعقدها ( فلسطين/الحياة اليومية/ والابداع ) وبين اعسر الفترات وأصعبها ( التحضير/ المراهقة /) وبين ابسط العلاقات واعمقها الاخوة/التوطئ الفني)؟..كيف يمكن المزج بين عدة متناقضات و في شخصية واحدة احيانا مثل شخصية وشخص واحد سمير جبران : العنف والرقة ...الثرثرة السياسية والابداع...الصرامة والجنون ...؟ كيف يمكن انتقاء لحظات بسيطة لبناء قصة جميلة وسردها بشكل مُمتع مؤثر ومُشوق وبنظرة مُتفائلة ؟ كانت هذه بعض أهم التحديات الذي نجح فيها الشريط.
المخرج قال قبل العرض « ان حضوركم رسالة الى التلفزات العربية » ...ولا ادري عن أي تلفزات يتحدث ؟ وهل
من أمل فيها وفي غيرها من المؤسسات العربية الرسمية ؟.
حين انتهي الشريط ....وددتُ وانا اتتبع خطى المخرج يتمشي بتواضع شديد من قاعة الكوليزي الى نهج ابن خلدون وددتُ لو استوقفه .. لكني لم اجد أي كلمة يمكن ان أعبر له بها عن اعجابي وخشيتُ ازعاج من لا يجب ازعاجهم ..
عالي ...مُعايشة دقيقة ومن الداخل...لطف ورقة..وعشق للموسيقي...وتواضع أمامها وأمام صانعيها... مرح ودعابة وطرافة..إحساس باللحظة وبالتفاصيل...وسخرية وتهكم ...وتضمين ذكي...وسرد مُمتع يصل بالمتفرج الى ذروة التشويق ...حين يختم الحفل/الشريط بنهاية ليس فقط سعيدة بل ومتفائلة .
  • .ففي حفل نهائي في الهواء الطلق وخارج الوطن وبعد ان تقشعت السحب الصيفية العابرة..وُلد مُوسيقِي (عدنان ) وخلد ارتجال مُوسيقى من نوع خاص وفتحت صفحة لن تغلق أبدا وكشف سمير في لقطة جميلة عن كل مشاعره نحو اخيه المبدع.
    لقد حاول الشريط ( عن طريق الصور وعن طريق سمير ) تفسير الفرق بين ان تكون مُجرد مُنفذ جيد
  • مُوسيقى/او صانع آلات موسيقية ) لا يُخطئ (العزف) او مجرد مواصلة للسائد ...وبين ان تتجاوز كل ذلك وتتحدى الجميع لتكون مُبدع ( موسيقي ) عالمي كبير ...
    لقد بين الشريط ان الطموح يجب ان يكون الي القمة وان العالمية تنتزع وان من له احساس او قضية عليه ان يبرز ذلك في ميدانه ويبدع في التعبير حتى ينتزع احترام هو به جدير... احترام اكبر من القضية ومن السياسة ومن التفاصيل احترام يمر اساسا باعادة تشكيل الذات واطلاق خيالها واحاسيسها وتجاوز "الاب ...
  • كفى بكاء وشكوى... فالابداع ان تجتهد وتعمل وتقسو على نفسك وعلى من تحب وتنظر الي ما وراء العرش وتثق في نفسك لتذهب الي حيث لم يذهب أحد.. ...
    معانى الارتجال والابداع والمشاركة فيه ومتعة النجاح ولذة العمل ونكهة التجاوز...كلها هنا لحظات حب وصدق وليس فقط خطب وحوارات... ولكنها دروسا من نوع خاص لا تشاغب الفكر فقط بل تفجر الاحساس وتشحنه بمنشطات هائلة تقطع جذريا مع الخطابات الساذجة التي تبكي الواقع بابشع منه فتزيد المتفرج احباطا عاى احباط.
    عموما سهرة ممتعة وبداية مشجعة لمهرجان طال انتظاره ويبدو ان برمجته جيدة
    جمهور رائع تفاعل وصفق وضحك مع ارتجال وقد هاج وصاح وقهقه طويلا عند عرض « كحلوشة »
    اهم فرق بين الشريطين هو ان الأول يضع سمير جبران واخوته كموضوع وحيد فينظر من خلالهم ويعشقهم ويتكلم باسمهم حتي يبدو الموضوع، سمير/الموسيقى ، فاعلا ويكاد يختفي المخرج...

اما الثاني فيبدو انه استعمل البطل مفعول به ، وليس فقط موضوعا، فهو يعرضه كما تعرض اي بضاعة طريفة وغريبة ومضحكة ..وهو من خلال "نشرة انباء" سريعة وطريفة يحلل المخرج ويُناقش ويُفسر ويَسخر من كل شيئ ومن بطله أساسا ...بل ويستغل غبائه "النسبي" فيُضخمه ويشوهه ليجعل من من كحلوشة ومن حوله كاريكاتور روائية .بطلها الوحيد مخرج الشريط
قد اعود الى كحلوشة باكثر تفصيل

هوامش من المهرجان

غياب كلي فوق المنصة لأي حضور رسمي ( لا شخصيات ولا صور ولا اعلام... ) رغم أهمية الدعم الرسمي التونسي والفرنسي) البارز من خلال معلقات الإشهار وهو تطور هام في ناريخ التنشط الثقافي التونسي

و لم تصعد على الركح صاحبة « المبادرة والتصور » : سهام بلخوجة صاحبة جمعية ناس الفن » التي تقف وراء المهرجان بتواضع
تميز الافتتاح بالبساطة والعفوية وببعض تأخير
وأكد المقدمون ان المهرجان سيكون سنوي
يبدو من خلال وثائق المهرجان ان اللغة الوحيدة للمهرجان هي الفرنسية

الحضور هام ومتنوع

والدخول مجاني

لرقة هو عنوان لابريس حول الشريط
La tendresse

http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=4&news=25383

http://www.minfo.gov.ps/Culture/Arabic/09-03-04.htm حول العازف والشريط

Lire la suite ...!