« Le Ruban Blanc »
UN FILM « NOIR »
« Ruban Blanc », est certes un très grand film intéressant et bouleversant mais il a tous les inconvénients d’un film à thèse.
Il est marqué par un manichéisme doublé d’un eurocentrisme et d’une certaine auto-assurance qui contraste avec les doutes du « Caché » et « La pianiste » même si le réalisateur poursuit la même quête sur l’origine de la violence et du mal.
Pour le narrateur du « Ruban Blanc » (ainsi que pour le réalisateur), l’été 1914 reste à jamais le moment où l’humanité a basculé, et d’une manière irréversible, dans l’horreur, la cruauté et l’absurdité de la violence généralisée, c’est aussi le moment où l’enfance (de l’humanité) a perdu son innocence.
C’est un film « noir » dans lequel le pessimiste est inquiétant, le mal est dominant et la société ne peut (re)produire que la violence systématique et organisée. En outre, le réalisateur a fait le choix de l’exagération pour bien frapper les esprits et pour cela il a révisé l’histoire politique et sociale de l’Europe pour dénoncer ce qu’il considère comme causes de la guerre, de la barbarie et de la terreur. C’est un film très noir où le blanc n’existe que comme prétexte pour accentuer la noirceur.
La prétention de l’universalisme
L’analyse de Haneke, passe de « caché » à « ruban blanc », d’un fait divers à l’histoire d’un village(le monde), d’un moment indéfini, à un été décisif qui a enfanté la guerre , de la « petite » guerre d’Algérie à la première guerre « mondiale », de la responsabilité individuelle à une responsabilité sociétale, du monde des adultes (intello) au monde des enfants (victimes et bourreaux), de la couleur au noir et blanc, du contemporain qu’on ne peut décoder qu’à travers sa profondeur psychologique et historique, à l’histoire qu’on ne peut expliquer qu’à travers la réalité sociopolitique, de l’individu à « l’humain » et enfin ( et cela me dérange un petit peu ) des doutes aux certitudes et du « local/européen » à l’universel.
En effet Michael Haneke prétend (« le monde » le 21 Octobre 2009) que son traitement « pourrait s’appliquer à une société musulmane fondamentaliste qui produit des terroristes et des candidats aux attentats suicides ».
Son analyse est très séduisante : « …. Ils ne savent pas quoi changer, mais ils veulent changer. Or ce changement sans objet est dangereux. La souffrance et l'humiliation préparent le terrain à une idée pervertie. L'idée va se transformer en idéologie, et l'idéologie, pour se justifier, devra trouver ses boucs émissaires. » Mais pour les arabes et les musulmans, l’humiliation a un visage c’est l’occident.
L’occident : origine du mal
Quelle est l’origine de la violence, de la haine et des guerres de nos jours ?.
La réponse de Haneke est simple ; il y a l’éducation, la religion et les autres institutions traditionnelles (famille en tête) ..Mais tous ces « outils » ne peuvent rien expliquer à eux seuls ils ont toujours existé et ont toujours été « manipulés » par les régimes politiques.
Il y a toujours eu des guerres et des massacres mais jamais d’une manière systématique et continue. Auparavant les guerres et leurs « dommages collatéraux» visaient la domination (et ou la sanction) mais jamais l’anéantissement de l’autre .Ce dangereux « glissement », qui a caractérisé la colonisation de l'Amérique, prouve que pour remonter aux racines des guerres modernes, il faut prendre en considération d’autres « variables explicatives » et d’autres faits historiques (vu par les vaincus et non pas par les vainqueurs) à savoir l’Occupation comme Crime, l’Occident comme Criminel et la rentabilité capitalistique comme motivation et idiologie.
Le tournant des temps « modernes »
Pour beaucoup de « tiers-mondistes », l’origine de la « Barbarie moderne » remonte à 1492 ; date de la chute de l’émirat multiethnique et tolérant de Grenade , date de la première épuration ethnique qui a systématiquement massacré juifs et musulmans et expulsé plus tard, dans des conditions dramatiques même ceux qui se sont convertis et ce pour parachever « l’unité religieuse » d’une Espagne raciste défendant la pureté du sang ! .
Depuis ce génocide unique dans l’histoire, l’exclusion de l’autre et son anéantissement physique sont devenus l’idéologie de l’occident et la volonté d’hégémonie mondiale a eu un joli nom « la découverte des Amériques » et les grandes puissances expansionnistes (Espagne Portugal puis France Grande Bretagne) ont adopté une seule et même religion : « la guerre total » qui continue, sous différentes formes, jusqu’à nos jours.
La continuité de la Barbarie occidentale
Pour le monde arabe, il n’y a aucun espoir de changement, la domination euro-américaine s’installe désormais dans les esprits. Et si aucune alternative n’est prévisible à cours et moyen terme, c’est bien à cause de l’occident et ses intérêts.
Et c’est aussi « grâce » à cette complicité occidentale qu’il n’y a aucune liberté en dehors de la liberté de déprimer et de se suicider !
Les navires des clandestins sont de nos jours le symbole d’un échec de civilisation car auparavant les pauvres pouvaient au moins se déplaçait d’un pays à un autre plus ou moins librement mais de nos jours ces « misérables des temps modernes » sont cités froidement dans les infos comme si ils étaient des « mouches » alors que la responsabilité des états des deux rives du méditerrané est évidente .
Ce qui frappe encore plus que ces suicides collectifs ( ainsi que les guerres modernes ) c’est leur acceptation.
Je rêve de faire un film sur cette banalisation de la guerre et des misères non pas pour dénoncer la puissante machine de guerre qu’est l’occident (une machine très performante toujours en marche et constamment renouvelée), mais pour illustrer le sentiment d’humiliation et d’impuissance que ces siècles de terreurs ont cultivé.
L’humiliation : arme de destruction massive
Lorsque les arabes parlent d’humiliation, c’est plutôt au sens que Mahdi Manjara donne à ce « concept » ; c’est le quotidien qui échappe à toute description et dépasse toute imagination.
Pour les arabes, il ne s’agit plus de Nakba (1948) ou de défaite (1967) ou de guerre (Liban Irak) ou de massacre ou de promesses non tenues, mais il s’agit plutôt d’un sentiment beaucoup plus dangereux car il :
il regorge de haine, d’amertume de dégoût de désespoir, de déshonneur, de culpabilité, de douleur et d’impuissance (impuissance pour traduire le mot arabe KAHR intraduisible)
Est tourné de plus en plus contre un seul responsable nommé occident
Est destructif et intense et ne produit que des actes et des attitudes de « vengeance » exagérées et ou suicidaires.
Est une simple réaction émotive D’où les polémiques à répétition concernant des dessins ou des caricatures jugées humiliantes.
n’a plus d’association précise ni avec une date (1948, 1967, 1982, 1990, 1996, 2008, 2009..) ni avec une cause (Palestine, Liban, Irak) , ni avec une puissance à dénoncer (GB, Israël ou USA) ni avec quoi que se soit.
s’autoalimente tout seul et n’a presque plus besoin de l’actualité pour se reproduire
est tourné vers l’histoire (ou plutôt une certaine histoire) érigée en modèle, projet et idéologie.
Il semble révolu le temps où les intellectuels arabes (de Khereddine Pacha à Taha hassine) ainsi que plusieurs politiciens (Bourguiba,) considéraient l’occident et sa culture comme modèle positif, si c’est encore le cas c’est plutôt un modèle d’hégémonie, d’hypocrisie, d’absence de valeurs (dans la politique extérieure notamment) et de trahison de ses propres principes : c’est l’occident des deux poids deux mesures.
L’humiliation : arme à double tranchant
Le 11 septembre, ainsi que les attentats suicidaires et les quelques missiles tombés sur Israël ont fait jaillir aux arabes une joie immense que seuls les humiliés peuvent comprendre et paradoxalement que cela puisse paraître cela donne de l’espoir (et peut être aussi du sens) l’espoir d’humilier l’humiliant :
Les chaussures jetées sur JW Bush, représentent la réaction soft (presque symbolique) à l’humiliation, la version hard a déjà prouvé qu’elle se distingue par un peu plus de « créativité suicidaire » et « d’efficacité émotionnelle ».
Voila le secret que les intégristes ont compris et essayaient de l’exploiter avec des résultats que personne ne peut ignorer.
ce n’est pas par hasard si la plus grande entreprise de fanatisme et d’intégrisme est un protectorat américain : un pays qui n’a pas de nom mais beaucoup de pétrole, un régime moyenâgeux avec des lois réactionnaires et des punitions corporelles exécutées en publics !
il semble que l’humiliation faite par le plus grand exportateur mondial de pétrole à ses « citoyens », produit autant sinon plus d’intégristes que l’humiliation de l’occupation israélienne.
Pour un « Ruban Blanc des humiliés » :
Un petit village palestinien ou « saoudien » à la même date (1914) peut être un excellent prétexte pour traiter le même sujet d’un autre point de vu. Ce petit village arabe doit avoir ses propres défauts il cultivait certainement une certaine violence intérieur …jusqu’au jour de l’occupation occidentale (avec son lot d’humiliation et de kahr) qui fait tout basculer vers une « culture de la mort » et de la vengeance.
« Paradise now » a réussi à décortiquer ce sentiment d’humiliation alors que la majorité des humiliés se sont contentés de montrer l’humiliation et / ou la guerre.
Je ne sais pas si « Ruban Blanc » est un film sur l’origine du mal (et de la guerre) ou encore un film sur les mécanismes de la mémoire (du vainqueur) face à la guerre à l’instar du très beau « valse avec Béchir ».
Dans tous les cas, c’est un très beau film qui attend « une réponse »
Où sont les « humiliés » ?
UN FILM « NOIR »
« Ruban Blanc », est certes un très grand film intéressant et bouleversant mais il a tous les inconvénients d’un film à thèse.
Il est marqué par un manichéisme doublé d’un eurocentrisme et d’une certaine auto-assurance qui contraste avec les doutes du « Caché » et « La pianiste » même si le réalisateur poursuit la même quête sur l’origine de la violence et du mal.
Pour le narrateur du « Ruban Blanc » (ainsi que pour le réalisateur), l’été 1914 reste à jamais le moment où l’humanité a basculé, et d’une manière irréversible, dans l’horreur, la cruauté et l’absurdité de la violence généralisée, c’est aussi le moment où l’enfance (de l’humanité) a perdu son innocence.
C’est un film « noir » dans lequel le pessimiste est inquiétant, le mal est dominant et la société ne peut (re)produire que la violence systématique et organisée. En outre, le réalisateur a fait le choix de l’exagération pour bien frapper les esprits et pour cela il a révisé l’histoire politique et sociale de l’Europe pour dénoncer ce qu’il considère comme causes de la guerre, de la barbarie et de la terreur. C’est un film très noir où le blanc n’existe que comme prétexte pour accentuer la noirceur.
La prétention de l’universalisme
L’analyse de Haneke, passe de « caché » à « ruban blanc », d’un fait divers à l’histoire d’un village(le monde), d’un moment indéfini, à un été décisif qui a enfanté la guerre , de la « petite » guerre d’Algérie à la première guerre « mondiale », de la responsabilité individuelle à une responsabilité sociétale, du monde des adultes (intello) au monde des enfants (victimes et bourreaux), de la couleur au noir et blanc, du contemporain qu’on ne peut décoder qu’à travers sa profondeur psychologique et historique, à l’histoire qu’on ne peut expliquer qu’à travers la réalité sociopolitique, de l’individu à « l’humain » et enfin ( et cela me dérange un petit peu ) des doutes aux certitudes et du « local/européen » à l’universel.
En effet Michael Haneke prétend (« le monde » le 21 Octobre 2009) que son traitement « pourrait s’appliquer à une société musulmane fondamentaliste qui produit des terroristes et des candidats aux attentats suicides ».
Son analyse est très séduisante : « …. Ils ne savent pas quoi changer, mais ils veulent changer. Or ce changement sans objet est dangereux. La souffrance et l'humiliation préparent le terrain à une idée pervertie. L'idée va se transformer en idéologie, et l'idéologie, pour se justifier, devra trouver ses boucs émissaires. » Mais pour les arabes et les musulmans, l’humiliation a un visage c’est l’occident.
L’occident : origine du mal
Quelle est l’origine de la violence, de la haine et des guerres de nos jours ?.
La réponse de Haneke est simple ; il y a l’éducation, la religion et les autres institutions traditionnelles (famille en tête) ..Mais tous ces « outils » ne peuvent rien expliquer à eux seuls ils ont toujours existé et ont toujours été « manipulés » par les régimes politiques.
Il y a toujours eu des guerres et des massacres mais jamais d’une manière systématique et continue. Auparavant les guerres et leurs « dommages collatéraux» visaient la domination (et ou la sanction) mais jamais l’anéantissement de l’autre .Ce dangereux « glissement », qui a caractérisé la colonisation de l'Amérique, prouve que pour remonter aux racines des guerres modernes, il faut prendre en considération d’autres « variables explicatives » et d’autres faits historiques (vu par les vaincus et non pas par les vainqueurs) à savoir l’Occupation comme Crime, l’Occident comme Criminel et la rentabilité capitalistique comme motivation et idiologie.
Le tournant des temps « modernes »
Pour beaucoup de « tiers-mondistes », l’origine de la « Barbarie moderne » remonte à 1492 ; date de la chute de l’émirat multiethnique et tolérant de Grenade , date de la première épuration ethnique qui a systématiquement massacré juifs et musulmans et expulsé plus tard, dans des conditions dramatiques même ceux qui se sont convertis et ce pour parachever « l’unité religieuse » d’une Espagne raciste défendant la pureté du sang ! .
Depuis ce génocide unique dans l’histoire, l’exclusion de l’autre et son anéantissement physique sont devenus l’idéologie de l’occident et la volonté d’hégémonie mondiale a eu un joli nom « la découverte des Amériques » et les grandes puissances expansionnistes (Espagne Portugal puis France Grande Bretagne) ont adopté une seule et même religion : « la guerre total » qui continue, sous différentes formes, jusqu’à nos jours.
La continuité de la Barbarie occidentale
Pour le monde arabe, il n’y a aucun espoir de changement, la domination euro-américaine s’installe désormais dans les esprits. Et si aucune alternative n’est prévisible à cours et moyen terme, c’est bien à cause de l’occident et ses intérêts.
Et c’est aussi « grâce » à cette complicité occidentale qu’il n’y a aucune liberté en dehors de la liberté de déprimer et de se suicider !
Les navires des clandestins sont de nos jours le symbole d’un échec de civilisation car auparavant les pauvres pouvaient au moins se déplaçait d’un pays à un autre plus ou moins librement mais de nos jours ces « misérables des temps modernes » sont cités froidement dans les infos comme si ils étaient des « mouches » alors que la responsabilité des états des deux rives du méditerrané est évidente .
Ce qui frappe encore plus que ces suicides collectifs ( ainsi que les guerres modernes ) c’est leur acceptation.
Je rêve de faire un film sur cette banalisation de la guerre et des misères non pas pour dénoncer la puissante machine de guerre qu’est l’occident (une machine très performante toujours en marche et constamment renouvelée), mais pour illustrer le sentiment d’humiliation et d’impuissance que ces siècles de terreurs ont cultivé.
L’humiliation : arme de destruction massive
Lorsque les arabes parlent d’humiliation, c’est plutôt au sens que Mahdi Manjara donne à ce « concept » ; c’est le quotidien qui échappe à toute description et dépasse toute imagination.
Pour les arabes, il ne s’agit plus de Nakba (1948) ou de défaite (1967) ou de guerre (Liban Irak) ou de massacre ou de promesses non tenues, mais il s’agit plutôt d’un sentiment beaucoup plus dangereux car il :
il regorge de haine, d’amertume de dégoût de désespoir, de déshonneur, de culpabilité, de douleur et d’impuissance (impuissance pour traduire le mot arabe KAHR intraduisible)
Est tourné de plus en plus contre un seul responsable nommé occident
Est destructif et intense et ne produit que des actes et des attitudes de « vengeance » exagérées et ou suicidaires.
Est une simple réaction émotive D’où les polémiques à répétition concernant des dessins ou des caricatures jugées humiliantes.
n’a plus d’association précise ni avec une date (1948, 1967, 1982, 1990, 1996, 2008, 2009..) ni avec une cause (Palestine, Liban, Irak) , ni avec une puissance à dénoncer (GB, Israël ou USA) ni avec quoi que se soit.
s’autoalimente tout seul et n’a presque plus besoin de l’actualité pour se reproduire
est tourné vers l’histoire (ou plutôt une certaine histoire) érigée en modèle, projet et idéologie.
Il semble révolu le temps où les intellectuels arabes (de Khereddine Pacha à Taha hassine) ainsi que plusieurs politiciens (Bourguiba,) considéraient l’occident et sa culture comme modèle positif, si c’est encore le cas c’est plutôt un modèle d’hégémonie, d’hypocrisie, d’absence de valeurs (dans la politique extérieure notamment) et de trahison de ses propres principes : c’est l’occident des deux poids deux mesures.
L’humiliation : arme à double tranchant
Le 11 septembre, ainsi que les attentats suicidaires et les quelques missiles tombés sur Israël ont fait jaillir aux arabes une joie immense que seuls les humiliés peuvent comprendre et paradoxalement que cela puisse paraître cela donne de l’espoir (et peut être aussi du sens) l’espoir d’humilier l’humiliant :
Les chaussures jetées sur JW Bush, représentent la réaction soft (presque symbolique) à l’humiliation, la version hard a déjà prouvé qu’elle se distingue par un peu plus de « créativité suicidaire » et « d’efficacité émotionnelle ».
Voila le secret que les intégristes ont compris et essayaient de l’exploiter avec des résultats que personne ne peut ignorer.
ce n’est pas par hasard si la plus grande entreprise de fanatisme et d’intégrisme est un protectorat américain : un pays qui n’a pas de nom mais beaucoup de pétrole, un régime moyenâgeux avec des lois réactionnaires et des punitions corporelles exécutées en publics !
il semble que l’humiliation faite par le plus grand exportateur mondial de pétrole à ses « citoyens », produit autant sinon plus d’intégristes que l’humiliation de l’occupation israélienne.
Pour un « Ruban Blanc des humiliés » :
Un petit village palestinien ou « saoudien » à la même date (1914) peut être un excellent prétexte pour traiter le même sujet d’un autre point de vu. Ce petit village arabe doit avoir ses propres défauts il cultivait certainement une certaine violence intérieur …jusqu’au jour de l’occupation occidentale (avec son lot d’humiliation et de kahr) qui fait tout basculer vers une « culture de la mort » et de la vengeance.
« Paradise now » a réussi à décortiquer ce sentiment d’humiliation alors que la majorité des humiliés se sont contentés de montrer l’humiliation et / ou la guerre.
Je ne sais pas si « Ruban Blanc » est un film sur l’origine du mal (et de la guerre) ou encore un film sur les mécanismes de la mémoire (du vainqueur) face à la guerre à l’instar du très beau « valse avec Béchir ».
Dans tous les cas, c’est un très beau film qui attend « une réponse »
Où sont les « humiliés » ?
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